Samedi 7 décembre 2024, place Vianney, nous avons célébré le 119ème anniversaire de la promulgation de la loi de 1905.
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La cérémonie a débuté par un accrochage de feuilles sur le tronc de l’arbre de la laïcité, par les enfants du Conseil municipal des Enfants (Sur le tronc, car l’arbre a bien grandi et les branches sont désormais trop hautes).
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Sur ces feuilles, toutes sortes de messages ayant trait à la laïcité, fruit d’un important travail en amont, sous la houlette de M.G., éducateur au service de la Ville.
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A suivi un dépôt de fleurs au pied de l’arbre par monsieur B., représentant le Maire et madame Z. pour l’Amicale laïque.
Tout ce petit monde s’est retrouvé pour la première fois au premier étage de la mairie pour écouter les discours.
M., la représentante de l’Amicale a dit ceci :
Quatre représentantes des enfants ont enchaîné : P., de la commission culture nous a dit : « Peu importe notre couleur de peau ou notre religion, nous avons tous le droit au respect et à la liberté, et tout le monde a le droit de vivre comme il est. », ce qui nous renvoie à Robert Badinter quand il explique "qu’on va en prison c’est pour ce que l’on a fait, pas pour ce qu’on est."
F.B., représentant le maire, nous a présenté la laïcité comme un équilibre menacé aujourd’hui par bien des replis identitaires, et comme un facteur d’inclusion. Il souhaite le débat, sur un mode à la fois constructif et respectueux de chacun. La laïcité est une boussole ; faisons vivre cet idéal !
La conseillère départementale, ne pouvant être présente, nous avait adressé un discours qui sera lu par M.. Elle désigne la laïcité comme une promesse de liberté qui s’appuie sur la neutralité de l’Etat. Elle insiste sur cette neutralité de l’Etat, mais craint un effacement des identités, des racines. La laïcité ne doit pas devenir une arme contre celles et ceux qui vivent leur foi ou leurs convictions de manière visible. Elle prône une laïcité qui respecte autant qu’elle protège.
Pour conclure, nous avons eu une pensée pour toutes les personnes emprisonnées arbitrairement dans le monde pour avoir exercé leur liberté de conscience. Mahsa Amini, finalement assassinée dans sa prison iranienne, les jeunes filles afghanes interdites d’école, Ahou Daryaei, Boualem Sansal, et il y en a combien d’autres ...
De l’avis général, une belle collaboration CME - ALC. Rendez-vous a été pris pour l’an prochain .
La cérémonie s’est terminée autour d’un pot de l’amitié, offert par la municipalité, que nous remercions.
