Communiqué de presse
Le gouvernement a décidé qu’à la suite du décès du pape, les drapeaux devaient être mis en berne sur les établissements publics. L’Amicale Laïque de Concarneau s’élève contre cette décision absolument contraire à la Constitution. En aucune façon la mort d’un chef religieux, quel qu’il soit, ne peut justifier l’affichage d’un deuil public. La République ne reconnaît aucun culte, tels sont, inchangés depuis cent ans, les termes de la loi.
Nombre d’élus ont su s’opposer à cette injonction ; tous les laïques s’en félicitent.
Réaction d’une religieuse de Beuzec (source : Le Télégramme )
"En 1929, avec mes compagnes, j’ai dansé à la signature entre le Saint Siège et Mussolini, alors socialiste, du traité reconnaissant la souveraineté du Vatican et du Pape sur les 44 ha constituant les états pontificaux. C’est donc bien un chef d’état qui a été honoré par cette mesure..."