Les religions et la femme 5 : le Christianisme - commentairesLes religions et la femme 5 : le Christianisme2014-08-05T10:37:49Zhttps://www.laicite-aujourdhui.fr/?Les-religions-et-la-femme-5-le#comment2782014-08-05T10:37:49Z<p>Cette phrase n'est pas une citation.</p>
<p>La science médicale du 13ème siècle s'appuyait sur les écrits d'Aristote et allaient, en général, dans l'esprit de la phrase qui suscite votre interrogation (voir 4).</p>
<p>Selon Ariane Buisset, Albert Le Grand, qui fut le maître de Thomas d'Aquin à Cologne, déclare que « la femme est un homme raté » (1)</p>
<p>Dans ce même article, Ariane Buisset précise que pour Thomas d'Aquin, mort en 1274, « la femme correspond au second dessein de la nature, de même que la putréfaction, la difformité et la décrépitude ». (Summa Théologicae q52a 1ad2)</p>
<p>Sur le site « la philosophie.com » (2) apparaît une citation attribuée à Thomas d'Aquin : « En tant qu'individu, la femme est un être chétif et défectueux. »</p>
<p>Une autre citation est souvent reprise : « La femme est un être occasionnel et accidentel » (3)</p>
<p>Le site de l'Institut privé de théologie catholique Docteur Angélique analyse la phrase « feminas est mas occasionatus » et son interprétation possible par Thomas d'Aquin. (4)</p>
<p>1 : Le monde des religions, janvier-février 2009, article de Ariane Buisset : La misogynie dans les textes (ouvrage : Les religions face aux femmes. Accarias 2008)<br class="autobr" />
2 : la philosophie.com<br class="autobr" />
3 : dico-citations sur le figaro.com<br class="autobr" />
4 : docteurangelique.free.fr</p>Les religions et la femme 5 : le Christianisme2014-07-26T19:58:04Zhttps://www.laicite-aujourdhui.fr/?Les-religions-et-la-femme-5-le#comment2762014-07-26T19:58:04Z<p>"Thomas d'Aquin enseignait que les femmes qui naissent sont des anomalies".<br class="autobr" />
Merci de donner vos références</p>Les religions et la femme 5 : le Christianisme2012-04-13T14:49:58Zhttps://www.laicite-aujourdhui.fr/?Les-religions-et-la-femme-5-le#comment1002012-04-13T14:49:58Z<p>Je suis de religion catholique depuis ma naissance en 1957 et je n'ai jamais connu la séparation homme femme à l'église. Toutes les familles étaient assises ensemble. Les femmes n'étaient pas séparées de leur mari et les filles n'étaient pas séparées de leur frères. C'est encore comme ça aujourd'hui. Tout les gens s'assoient où ils veulent. Il n'y a pas de place prédéterminées. Excepté qu'anciennement, à la messe de 9 heure le dimanche, il y avait entre dans les années 1900 jusqu'à environ 1970 des bancs réservés aux plus riches qui avaient payé pour un banc en particulier. Les femmes divorcées n'avaient pas le droit de communier. Maintenant, ce n'est pas supposé être comme ça. Je crois que l'église a évolué.</p>Les religions et la femme 5 : le Christianisme2012-02-07T09:00:41Zhttps://www.laicite-aujourdhui.fr/?Les-religions-et-la-femme-5-le#comment982012-02-07T09:00:41Z<p>autres petites erreurs malgré toutes importantes</p>
<p>Si les textes disent que la femme doit être soumise à son mari, il faut compléter par la suite, comme le mari doit être soumis à sa femme !<br class="autobr" />
ce n'est pas une soumission dans un sens uniquement, et pas non plus dans le sens obéir à l'autre et perdre sa liberté, c'est de l'ordre du don, en tant qu'époux ou épouse je me donne à l'autre, en toute liberté (c'est un choix que je fais), et l'autre me doit la pareille, concrètement ça se vit plutôt dans le sens mon rôle d'époux ou épouse est d'aider l'autre à s'épanouir, à se sentir libre, à être heureux, et comme ça va dans les deux sens et que c'est en toute liberté, ça reste heureusement très éloigné de cette idée de soumission que l'on veut souligner et qui est fausse !</p>
<p>D'autre part, pas un mot sur le fait que c'est l'Eglise qui a fait en sorte que dans le mariage le libre consentement des époux soit exigé (afin de lutter contre les mariages forcés ou arrangés), à noter je trouve !</p>
<p>attention également aux tournures des phrases pour tenter d'être plus objectif, même si chacun a le droit d'avoir un point de vue : "Il faut noter que les femmes adultères étaient lapidées au temps de Jésus, même si ce dernier y était opposé et que bien plus tard, à l'époque de l'Inquisition, elles ont été brûlées comme sorcières" c'est étonnant de plus insister sur la lapidation des femmes adultères au temps de Jésus que sur le fait qu'il y était opposé, alors que c'est l'une des choses cruciales dans le christianisme que cette opposition de Jésus, incompréhensible à l'époque, à la lapidation des adultères. Au contraire, Jésus a dit venir avant tout pour les malades et les pêcheurs (ceux qui commettent des péchés, comme l'adultère), pour insister sur la notion de pardon. Et lui pardonnait aux adultères et allait auprès des prostituées pour leur dire "ne pêche plus", plutôt que les lapider comme dans la religion de l'époque.</p>
<p>Quant à ce qu'ont pu faire certaines personnes de l'Eglise ou dire certains saints, il s'agit d'erreurs humaines (graves) qui existent d'ailleurs encore aujourd'hui sous d'autres formes (le mal existe partout y compris dans les religions) mais elles ne correspondent pas à ce que dit la Bible, donc à ce que dit la religion chrétienne, c'est important de le signaler car si on dit "saint truc a dit ça, contre les femmes", on peut croire que ça fait partie du message chrétien, alors que la Bible est plutôt claire sur la place de la femme (aussi belle que celle de l'homme, avec des différences mais pas une moindre place) !</p>
<p>D'autre part, la chasteté est en effet essentielle mais également pour les gens mariés (ça ne veut pas dire ne pas avoir de relations sexuelles mais être fidèle à son époux et avoir grosso modo un comportement respectueux de son conjoint, ne rien faire sans son accord, etc.)</p>
<p>Enfin, les homosexuels sont tout à fait acceptés et autorisés et ont toujours leur place dans l'Eglise, ils sont d'abord enfants de Dieu avant d'avoir une sexualité. Même si l'Eglise dit que ce n'est pas ce qu'a voulu Dieu, elle accepte malgré tout cette "autre sexualité".</p>Les religions et la femme 5 : le Christianisme2012-02-07T08:46:28Zhttps://www.laicite-aujourdhui.fr/?Les-religions-et-la-femme-5-le#comment972012-02-07T08:46:28Z<p>Attention, erreur au début lorsque vous dites que la femme est créée par une côte d'Adam, ce n'est pas ça et c'est important car ça change beaucoup la vision de la femme dès les premières pages de la Bible et l'Origine du monde selon le christianisme :</p>
<p>« Le Seigneur Dieu modela l'adam avec la glaise du sol, il insuffla dans ses narines une haleine de vie et l'adam devin un être vivant (Gn 2,27) dit la Bible. <br class="autobr" />
On traduit la plupart du temps l'hébreu adam par « homme », or ce mot en français est ambigu : il signifie à la fois personne de sexe masculin et « être humain ». Et si on traduit par Adam, certains comprennent : le premier être humain, qui était de sexe masculin.</p>
<p>En réalité il n'en est rien. « A cette étape du récit, précise Véronique Margron, l'être qui est posé au milieu du jardin n'est pas sexué. Il ne possède pas plus les deux sexes. » Puis Dieu, poursuit le texte, endort l'adam, prend « quelque chose de son côté » - et non pas une côte » et avec ce matériau crée une femme. Cette fois un être sexué. « Désormais, explique la dominicaine, l'adam disparaît du texte pour faire place à ish, l'homme masculin. Ainsi pour que l'homme existe, la femme doit exister. Pas l'un sans l'autre. » Nous sommes à mille lieues des caricatures grossières selon lesquelles Dieu a créé la femme à partir d'une côte de son mari, faisant de celle-là un sous-produit de celui-ci…</p>Les religions et la femme 5 : le Christianisme2010-10-08T12:20:06Zhttps://www.laicite-aujourdhui.fr/?Les-religions-et-la-femme-5-le#comment652010-10-08T12:20:06Z<p>Réponse de R.B. :</p>
<p>La séparation hommes-femmes dans les églises n'était pas appliquée pour les principaux notables : en couple et avec enfants ils avaient des places réservées tout près du choeur.</p>
<p>Personnellement, je pense sans preuve que la séparation tenait plus d'une tradition machiste que d'une directive religieuse, à moins que cela remonte aux premiers temps de l'Eglises, où les baptêmes se faisaient par immersion ...</p>
<p>Il est vrai, qu'aux enterrements, dans certaines églises, il y a encore cette séparation plus ou moins absolue...</p>Les religions et la femme 5 : le Christianisme2010-10-04T15:33:21Zhttps://www.laicite-aujourdhui.fr/?Les-religions-et-la-femme-5-le#comment642010-10-04T15:33:21Z<p>Réponse de F.T. :</p>
<p>La question posée n'appelle pas de réponse simple.</p>
<p>Il semble bien que les toutes premières communautés rassemblaient les fidèles sans distinction de sexe, y compris pour les fonctions de présidence ou d'enseignement. Saint-Paul n'aimait pas beaucoup les femmes et a commencé à rejeter certaines pratiques. En particulier, la présidence de l'eucharistie (messe) est réservé aux hommes.</p>
<p>Le développement des ordres religieux, à partir du 5ème siècle, dans la quasi-totalité des cas, sépare les sexes, sauf qu'il faut bien un homme pour administrer les sacrements dans les communautés de femmes.</p>
<p>Il faut aussi rappeler que le christianisme s'est développé dans la civilisation grecque où la place des femmes était très restreinte dans l'espace public.</p>
<p>Pour revenir à la pratique des assemblées, elle a certainement été très diverse selon les milieux. Je confirme l'observation de notre correspondant : en milieu urbain, les gens venaient en famille sans distinction de sexe. Tout au plus, dans les groupes d'enfants, les filles et les garçons étaient séparés ; il en était de même dans les écoles.</p>
<p>En revanche, dans beaucoup de paroisses rurales, particulièrement en Bretagne, la séparation des groupe était stricte au 20éme siècle.</p>
<p>On cite même une paroisse où les tailleurs devaient se placer ensemble sous le clocher, à l'écart des hommes et des femmes !</p>Les religions et la femme 5 : le Christianisme2010-10-03T21:55:20Zhttps://www.laicite-aujourdhui.fr/?Les-religions-et-la-femme-5-le#comment632010-10-03T21:55:20Z<p>Bonjour ! Mes grands-parents nés vers 1880 allaient à la<br class="autobr" /> messe le dimanche ensemble : pas de section pour les hommes, <br class="autobr" /> pas de sections pour les femmes. Idem pour mes parents et idem<br class="autobr" /> pour nous les enfats. À quel siècle les deux sexes ont été séparés dans l'histoire de l'église ? <br class="autobr" /> Merci si vous pouvez m'y répondre.</p>