De tous temps, le clergé - excepté quelques uns de ses membres - a œuvré pour « subordonner la société civile à la société religieuse » : " étendre à la société politique les règles et méthodes de l’Eglise" en utilisant " les armes spirituelles à des fins temporelles", en se servant du pouvoir politique pour chercher et souvent réussir " à imposer sa vision morale, individuelle ou collective" ( « Histoire de France » de Marc Ferro, O. Jacob 2001, chapitre "Le génie de la guerre civile" ).
Ainsi Pierre RAFFIN, o.p. évêque de Metz, ne peut s’empêcher d’appeler ses troupes, bien au-delà de l’expression citoyenne, à un combat politique soutenu contre la loi au sujet du mariage pour tous, prônant sa Vérité contre la volonté du peuple mise en œuvre par ses représentants … Comme s’il était propriétaire exclusif des valeurs de la famille !
Qu’il est difficile d’accepter la loi commune, qu’il est difficile d’accepter le jeu de la démocratie !
« Cette résistance devra tôt ou tard s’incarner dans des engagements concrets et elle a une dimension politique… » proclame-t-il.
Menace en direction de l’Etat ? Pour le moins un danger pour l’unité de la nation.
Trois personnalités lui répondent :
Culotté, ce prélat rémunéré sur fonds publics ! Non ?
P.B.