Robert Badinter est mort et nous sommes tristes.

Tout au long de nos travaux sur la laïcité, nous l’avons beaucoup croisé. Il était celui chez qui nous avions la certitude de rencontrer la culture, la sagesse, l’intelligence.

Nos débats sur l’Etat de droit, la tolérance, l’universalisme, l’humanisme, la lutte contre le racisme et l’antisémitisme ont été nourris de ses travaux (et de ceux de son épouse Elisabeth Badinter).

Avec lui, nous avons admiré Condorcet et Hugo.

Quand le doute et la lassitude s’installaient, sa force militante nous galvanisait

Heureusement, ses écrits ses témoignages sont là.

En ce 9 février, jour anniversaire de la rafle de 86 personnes à Lyon, le fils de Simon est mort.

Ce matin, certains d’entre nous, ont versé des larmes.

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