Notre année de travaux s’est conclue par un moment de convivialité : nous l’appelons repas républicain dans le sens où chacun est invité à participer à l’animation de la soirée en produisant un « quelque chose » ayant trait à la laïcité ou à la République.
Surprises : notre hôtesse-restauratrice et la serveuse s’étaient parées pour l’occasion des couleurs de la République et nous avaient préparé des menus personnalisés. Au-delà de la qualité habituelle de l’accueil, des initiatives fort appréciées.
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Parmi les contributions à l’animation :
Une petite trouvaille extraite du « Dictionnaire amoureux de la laïcité » d’H. Pena Ruiz. Toute petite, mais ô combien porteuse de conséquences...
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- Une chanson en hommage à Martin Luther King
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- En ces temps perturbés à la SNCF, une histoire de grève (probablement véridique)
La nonne et la CGT
Lettre adressée par Sœur M., moniale visitandine, à la C.G.T. en novembre 2004.
Madame, Monsieur,
Religieuse cloîtrée au monastère de la Visitation de Nantes, je suis sortie, cependant, le 19 juin, pour un examen médical. Vous organisiez une manifestation. Je tiens à vous féliciter pour l’esprit bon enfant qui y régnait. D’autant qu’un jeune membre de votre syndicat m’y a fait participer !
En effet, à mon insu, il a collé par derrière sur mon voile l’autocollant CGT après m’avoir fait signe par une légère tape dans le dos pour m’indiquer le chemin. C’est donc en faisant de la publicité pour votre manifestation que j’ai effectué mon trajet.
La plaisanterie ne me fut révélée qu’à mon retour au monastère. En communauté, le soir, nous avons ri de bon cœur pour cette anecdote inédite dans les annales de la Visitation de Nantes.
Je me suis permis de retraduire les initiales de votre syndicat (CGT = Christ, Gloire à Toi). Que voulez-vous, on ne se refait pas. Merci encore pour la joie partagée. Je prie pour vous.
Au revoir, peut-être, à l’occasion d’une autre manifestation.
Sœur M.
Réponse du secrétaire général de la C.G.T.
Ma sœur,
Je suis persuadé que notre jeune camarade, celui qui vous a indiqué le chemin, avait lu dans vos yeux l’humanité pure et joyeuse que nous avons retrouvée dans chacune des lignes de votre lettre.
Sans nul doute il s’est agi d’un geste inspiré, avec la conviction que cette pointe d’humour " bon enfant " serait vécue comme l’expression d’une complicité éphémère et pourtant profonde.
Je vous pardonne volontiers votre interprétation originale du sigle de notre confédération, car nous ne pouvons avoir que de la considération pour un charpentier qui a révolutionné le monde.
Avec tous mes sentiments fraternels et chaleureux,
Bernard Thibault, Secrétaire général de la C.G.T.
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- Un souvenir de voyage
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Une très belle soirée ...